GLOSSAIRE SUCRÉ/SALÉ


Glossaire fin 2018
Fin 2018

Création le 28 octobre 2016
Modification 1 : 14 juillet 2018 : glossaire franco-vietnamien
Modification 2 : 25 décembre 2018 : glossaire franco-chinois
Modification 3 - 11 octobre 2019 : Glossaire de l'Égypte ancienne

Modification 4 : 30 avril 2022 : Glossaire japonais




GLOSSAIRE JAPONAIS ISSU DE LA NOUVELLE REVUE D'HISTOIRE

BAKUFU : Terme d'origine chinoise qui désigne initialement la tente de commandement du chef de la garde impériale. Il se confond ensuite avec shogunat.

BUSHI : Guerrier noble. Equivalent de samouraï.

BUSHIDO : Préceptes moraux des samouraï

DAIMYO : Grand seigneur féodal. À l'époque Edo (XVII- XVIII), on comptait 266 daimyo, tous vasseaux du shogun.Nombre d'entre eux participèrent à la révolution Meiji de 1868 qui entraîna leur disparution.

GEISHA : Littéralement "artistes". Ce sont des femmes instruites dans la musique et l'art de la conversation. Elles sont l'ornement des réunions masculines. Ce sont ni des courtisanes, ni des prostituées. Elles vivent en communautés de femmes. Aujourd'hui, malgré le déclin des traditions, elles n'ont pas disparu.

HAGAKURÉ : Préceptes religieux au début du XVIIème siècle par un ancien samouraï, JochoYamamoto : "la voie de samouraï, c'est la mort".

NIHON :  Japon. A donné "nippon"

NINJA : Mercenaires employés comme espions et dans des actions secrètes. Utilisent un armement an noblesse.

RONIN :  Samouraï déclassé, sans seigneur

SABRE : Attribut du samouraï. Le plus long est le tachi. Le sabre courant est lekatana. Il est complété par un sabre court de même facture, le wakisachi.

SAMOURAÏ : Membre de la classe noble des guerriers (bushi), fait partie de la suite d'un daimyo.

SEPPUKU : Suicide rituel par éventration. Pratique usitée depuis le XIIème siècle.

SHOGUN : Connétable. Le régime shogunal, établi par Tokugawa Leyasu en 1600, reposait sur une stricte organisation féodale de grandes principautés soumises ux shoguns. Ceux-ci établirent leur capitale à Edo (actuelle Tokyo) qui donna son nom  aux trois siècles de l'ère shogunale.

TENNO :  Empereur.

TSUBA : Garde du sabre de samouraï.

ZEN : Originellement méditation, du sanscrit dhyâna.École bouddhique qui veut  atteindre l'éveil (satori) autrement dit une maîtrise mentale obtenue par l'éducation et le contrôle du corps (notamment les arts martiaux). Les deux principales sectes zen furent introduites de Chine au Japon, secte Rinzaï au XIIème siècle, et secte Soto au XIIIème siècle. La secte Rinzaï avait la faveur des samouraï.






  

GLOSSAIRE ISSU DU LIVRE "Contes et légendes de l'Égypte ancienne"

Ennéade : à l'origine, réunion de neuf divinités. Mais le terme peut désigner un nomBAbre plus ou moins important de dieux.
Ka : double qui survivrait à la mort du corps. Son principal séjour était le tombeau. C'était à son attention qu'on y laissait nourriture et boissons.
Maison de vie : Les scribes attachés aux grands sanctuaires y rédigeaient et recopiaient les textes sacrés, ainsi que les inscription qui devaient figurer sur les murs des temples.

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GLOSSAIRE ISSU DU LIVRE « KIANE-LINE »

Che-Nuu = la Tisseuse céleste, épouse de Niou-Lang, le pasteur capricorne ;
Luch’é = le serpent vert ;
Chao tchi tao ! = la tête est tombée !
Tché-Sien = magistrat ;
Tsoung KouanT’ai Kien = le chef des eunuques ;
Li-Pou = ministère des Rites et des Cérémonies ;
T’ien Tan = temple du Ciel ;
Pé-Tao =  corail enchanté ;
Kia = demeure familiale ;
Sing Ming = la vie :
Kwei-Ko = appartement privé ;
Kiane-Line = Fleur d’Or ;
Tchangho = Déesse de la Lune ;
Loung = dragon à cinq griffes :
Foung = Phénix ;
Ki-Hin = Licorne ;
Kou-Ei = Tortue ;
Hong’ie = œil de feu ;
Yu-Lang = Balcon de Jade (prénom) ;
Kiou-Meunn-ti-tou = général des Neuf Portes ;
Ni-Kou = prêtresse de Bouddha ;
Kino-Tsi-Kien = Pavillon des Joies Réunies ;
Chang-Ti = le Seigneur d’En-Haut ;
Loui-Kouin = le valet du Tonnerre ;
Tchaï-Kwann = un héraut ;
Ko-Ting = salle de réception ;
Ouan Souige = Seigneur des dix mille années ;
Konakioun =  Le Prince Solitaire ;
Tientze = Fils du Ciel ;
Hoang-Ho = Fleuve Jaune ;
Yen Wang = Souverain des Enfers ;
Tsao-Kiun-Kong = le Prince du Foyer ;
Kia-Mao = temple privé des aïeux ;
Tchou-Kiang =  fleuve des perles ;
Yang-Tsé-Kiang = fleuve au sable d’or ;
Juirisckaa = fauteuil à deux roues :
Pao-Kai = parasol d’honneur ;
Che-Tien-Yen-Wang = roi des dix demeures et roi de la porte des Enfers ;
Tsiang = qui écourte ou prolonge la vie ;
Ko-Ting = salle de réception ;
Fou-Hou-Seu = Temple du Tigre d’été ;
Wan-Nien-Seu = Pagode des dix mille Ans :
Bouddha = Celui qui s’est éveillé, en d’autres termes, Celui qui a atteint la sagesse suprême ;
Lei-Tsou = Roi du Tonnerre ;
Tou-Ling = cimetière sacré ;
Ho’tchin = instrument à corde ;
Pé-Tao = corail enchanté.


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GLOSSAIRE FRANCO-VIETNAMIEN


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Voici un glossaire complet rédigé par Jacques Zermati qui s'ajoute à celui du livre "Quand le merle sifflera".

A

         ABAQUE DE CORRECTION PLANIMETRIQUE
A
Graphique permettant de résoudre facilement grâce à un système de courbes les problèmes pratiques de nature balistique essentiels pour les tirs d'artillerie.

         abbas Ferhat
Pharmacien d'origine kabyle installé à Sétif. Il milite dès avant guerre 39/45 au sein d'un mouvement indépendantiste algérien. Partisan d'une république algérienne liée à la France jusque dans les années 50, il fut contraint à l'exil en Égypte en 1957/58 ou il rejoignit les rangs du F.L.N. (Front de la Libération Nationale de l'Algérie). Il y devint le premier président du G.P.R.A. (Gouvernement Provisoire de la République algérienne). Modéré, démocrate, partisan sincère du maintien en Algérie après l'indépendance de la communauté minoritaire française, il fut placé en résidence surveillée sous le gouvernement Boumediene à Alger et cessa dès lors de jouer un rôle politique actif.

         administrateur judiciaire ou provisoire

Auxiliaire de justice désigné par un Tribunal de Commerce ou un Tribunal de Grande Instance pour gérer des biens mobiliers, immobiliers, des commerces etc… en attendant une décision du Tribunal concernant notamment leur dévolution éventuelle.
    
       A.f.n. (Afrique française

 du  nord)
Algérie, Tunisie, Maroc.

    
        africa korps

Corps expéditionnaire allemand en Afrique du Nord, s'illustra sous le commandement du Général Rommel dans différentes campagnes menées en Libye et Tripolitaine qui le conduisent aux portes de l'Égypte. Finalement vaincu par le Général Montgomery à la bataille d'El Alamein, il mena un combat de retraite extraordinaire jusqu'en Tunisie malgré la disproportion énorme des forces et fut contraint de capituler au printemps 1943.

        A.l.n. (Armée de Libération Nationale)

Forces armées du F.L.N. (Front de Libération Nationale Algérien) qui combattirent l'armée française pendant la guerre d'Algérie aussi bien à l'intérieur du territoire sous la forme d'actions de guérillas et de sabotage, qu'à l'extérieur ou elle tenta vainement de franchir la frontière algéro-tunisienne protégée du côté français par une ligne fortifiée dite Ligne Maurice.

        armée 1ère
Créée par le Général Giraud en A.F.N. après le débarquement anglo-américain dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1948 et équipée par les Américains. Ses effectifs initiaux provenant de l'armée d'Afrique furent fortement augmentés par la mobilisation générale décrétée au printemps 1943. après la victoire des alliés en Tunisie et la prise de pouvoir de De Gaulle en A.F.N.. La 1ère D.F.L. (division française libre) y fut rattachée. La 1ère Armée s'illustra au coté des Anglo-Américains lors de la campagne d'Italie puis lors du débarquement en Provence et la libération de la France allant au cœur de l'Allemagne jusqu'au Danube.

        armée 8ème
Formée en Égypte, composée principalement de forces britanniques et de forts contingents du Commonwealth (Australiens, Néo-Zélandais, Sud Africains, Indiens etc…) mais aussi de la 1ère D.F.L. et de troupes grecques, elle participa aux combats qui se déroulèrent en Libye, Tripolitaine puis en Tunisie en 1940/41/42/43. Après la victoire en Afrique du Nord, elle débarqua en Sicile puis en Italie.

         armée des
 frontières
Seule grande unité de l'A.L.N. (Armée de Libération Nationale Algérienne) relativement bien équipée et basée en Tunisie, elle tenta vainement et à de nombreuses reprises en 1957/58/59 de franchir la frontière Tuniso-Algérienne et subit des pertes extrêmement importantes. Sous le commandement de Boumediene  qui devint plus tard Président de l'Algérie elle ne pénétra sur le territoire algérien qu'après l'indépendance de ce pays en Juillet 1962.

        augmentez de 30
Commandement destiné à faire pivoter une pièce d'artillerie vers la gauche de 30 millièmes (360° = 400 millièmes).

        azimut
Angle d'une direction donnée avec le nord magnétique donné par une boussole.



b



        battle dress

Uniforme de l'armée britannique.

        bakchiche
Pourboire en arabe.

        baumgartner
Très jeune fonctionnaire des finances avant la guerre 39/45. Professeur  à l'école libre des Sciences Politiques ou il faisait un cours brillant sur les finances publiques. Il accomplit une grande carrière à la tête de la Direction du Trésor puis comme Gouverneur de la Banque de France et devint plusieurs fois ministre.

        B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignement et d'Action)

Organisme créé par le Général De Gaulle à Londres et dont le chef a été le Colonel Passy. Il était à la fois chargé du renseignement et de l'action principalement en France occupée en coordination avec la Résistance.

        ben gardane
Dernier village tunisien avant la ligne fortifiée de Mareth et la frontière avec la Tripolitaine.

        B.I.A. 3ème (Bataillon d'Infanterie de l'Air)

Créé par le Commandant O'Cottereau au printemps 1943 avec pour sa plus grande part des hommes qui, gaullistes, refusaient de servir dans l'armée Giraud et désiraient se battre dans les forces françaises libres ainsi qu'avec des évadés de France par l'Espagne ou ils avaient passé de longs mois internés dans des conditions difficiles et des jeunes gens encore mineurs. L'état major de l'armée française fut mis, en quelque sorte, devant le fait accompli car cette unité n'avait jamais été prévue dans l'ordre de bataille de l'armée. Il fallut donc qu'il en régularise l'existence bien après sa création. Regroupé d'abord à Zenara en Tripolitaine, ou campait la 1ère D.F.L. puis au fur et à mesure que les volontaires affluaient scindé en trois détachements l'un, en Tripolitaine, l'autre en Égypte et le dernier au Liban, il fut à nouveau regroupé pendant l'été 1943 en Algérie à Rouiba à l'Est d'Alger. Le 3ème B.I.A. s'embarque pour l'Angleterre à la fin du mois d'octobre 1943 et devint le 3ème R.C.P. (Régiment de Chasseurs Parachutistes) incorporé dans la brigade anglaise S.A.S. (Spécial Air Service). Il participa aux opérations S.A.S. à compter de Juin 1944 exécutées derrière les lignes allemandes en France occupée puis à une opération S.A.S. en Hollande en Avril 1945.

        Bidault gorges
Mon professeur d'histoire et géographie à Louis Le Grand, éditorialiste en même temps dans un journal "L'Aube", il devint à la suite de l'occupation de la France par les Allemands président du C.N.R. (Conseil National de la Résistance) qui fédérait tous les mouvements de résistance. Après la libération et sous la 4ème République il fut plusieurs fois Président du Conseil des Ministres ou Ministre des affaires étrangères.

        black out
Couvre feu et plus exactement obscurcissement des portes et fenêtres des bâtiments ainsi que des agglomérations urbaines afin d'éviter qu'ils ne deviennent des cibles très visibles la nuit pendant les raids de l'aviation ennemie. Pour les mêmes raisons les phares des voitures étaient couverts de peinture bleue à l'exception d'une ligne horizontale dans l'axe des phares.

        blind
Pour un parachutiste des services spéciaux sauter "BLIND" littéralement en aveugle c'était sauter sans être attendu au sol par qui que ce soit.

        bollardiere de, Colonel puis Général

Officier d'active dans les F.F.L. (Forces Françaises Libres) participe à tous les combats de la 1ère D.F.L. dans les rangs de la 13ème demi-Brigade de la Légion étrangère qui s'est particulièrement illustrée à Bir Hakeim. Il prend le commandement du 3ème R.C.P. en Octobre 1944 avec lequel il saute eBn Hollande en Avril 1945. Il combat ensuite en Indochine toujours avec les S.A.S.. Promu Général il participe ensuite à la guerre d'Algérie puis démissionne de l'armée et rejoint "Amnisty International" et participe à une campagne de cette organisation contre les expériences atomiques françaises dans le Pacifique.

        bonnier de la
 chapelle
Jeune étudiant algérien; il fut chargé en Décembre 1942 d'exécuter l'amiral Darlan qui avait pris le pouvoir en A.F.N. avec l'accord des Américains et contre la volonté des résistants, perpétuant ainsi en Afrique du Nord le pouvoir de Pétain qu'ils avaient voulu éradiquer au profit de De Gaulle. Il fut jugé, condamné à mort et exécuté sans que le Général Giraud en principe le chef du mouvement de résistance dirigé par Henry de la Vigerie auquel il appartenait et qui avait pris le pouvoir après la mort de Darlan ne fasse un geste pour le sauver.




        bourgoin commandant puis Colonel

Officier dans les F.F.L.. Après de multiples péripéties en Algérie concernant le commandement du 3ème B.I.A. exercé par le commandant O'Cottereau partit pour l'Angleterre et obtint le commandement du 4ème B.I.A. qui devint plus tard le 2ème R.C.P. et fut incorporé comme le 3ème R.C.P. dans la brigade S.A.S. anglaise.

        bordj
Mot arabe signifiant château fort, ouvrage fortifié.
En fait le Bordj d'El Oued servait de casernement à une unité des troupes sahariennes. Celle-ci vivant comme les Touaregs, se déplaçant à dos de chameau dans l'immensité du Sahara avait pour mission de maintenir  l'ordre parmi les tribus nomades qui sillonnaient le désert et attaquaient pour les piller parfois d'autres tribus ou des Oasis ou vivaient des populations sédentaires.

        brain storming
Expression anglaise difficile à traduire. On pourrait peut-être et très approximativement parler de "se presser le cerveau". Il s'agit en fait d'une méthode de travail en équipe sur un sujet bien déterminé consistant à jeter sur le papier toutes les idées, expressions, mots qui passent dans la tête des participants sans aucune contrainte puis essayer de la classer pour un déduire une méthode et des éléments de traitement du sujet considéré.

        bren gun

Fusil mitrailleur de l'armée britannique.

        brigades
 internationales

Constituées de volontaires venus du monde entier pour se battre avec les républicains espagnols durant la guerre d'Espagne contre Franco. Ces combattants répartis en brigades selon principalement la langue dans laquelle ils s'exprimaient (anglais, français, russe), remportèrent notamment sur les Italiens venus en unités constituées et avec un armement considérable à l'aide des franquistes une très grande victoire. Les brigades furent dissoutes en 1938 à la demande du Gouvernement républicain espagnol et quittèrent l'Espagne à l'automne de la même année.

        briefing
Instructions opérationnelles détaillées données à tous les participants à une action au cours d'une réunion ou des réponses circonstanciées étaient  également données à tous ceux qui le posaient.

c



        caid

Fonctionnaire arabe chargé en Algérie d'administrer un territoire sous la responsabilité d'un administrateur civil. Il provenait en général, de grandes familles musulmanes au service de la France de père en fils.
        camelots du roi
Adhérents à un organisme royaliste dans la mouvance du Comte de Paris et proche du mouvement royaliste de l'action française. Ils avaient pour mission principale de faire le coup de poing contre les adhérents d'autres mouvements qui leur étaient hostiles au cours des manifestations dans la rue et de protéger leurs vendeurs de journaux.
Ils s'illustrèrent, si on peut dire, lors des manifestations du 6 Février 1934 ou avec d'autres mouvements de droite et celui des croix de feu ils essayèrent d'occuper la Chambre des Députés (Assemblée Nationale).

        capitant rené
Fils d'un célèbre professeur de droit à la faculté de droit de Paris, lui-même professeur de droit à la faculté d'Alger en 1941. Il dirigea avec le professeur Coste-Fleuret le mouvement de résistance appelé Combat-Outremer dont l'action était principalement orientée vers la propagande anti-vichyste.
Après la prise du pouvoir par De Gaulle à Alger en 1943, il devint membre du comité français de libération nationale puis après la guerre ministre à plusieurs reprises notamment à l'éducation nationale.

        chaouch
Mot arabe signifiant planton, garçon de courses.

        cheche
Mot arabe désignant une longue écharpe en tissu léger pouvant être ramenée soit en turban pour se protéger du froid ou des vents de sable dans le désert.
Les chéches étaient communément employés dans l'armée d'Afrique.

        check point
Poste militaire généralement placé à un endroit stratégique sur une route comme un croisement ou à l'entrée d'une agglomération pour contrôler et filtrer tous ceux qui passaient.

        collège colonial
 de setif

Établissement d'enseignement regroupant le primaire et le secondaire jusqu'au baccalauréat.




        COLDSTREAM GUARDS
Régiment écossais d'élite chargé alternativement avec les autres régiments de la garde de veiller à la sécurité du roi à Buckingham Palace. Il tire son nom du Bourg de Coldstream situé à la frontière entre l'Écosse et l'Angleterre d'où il recrutait la plupart de ses officiers.

        colt 45
Pistolet de l'armée américaine et arme de guerre redoutable.

        combAt mouvement
Mouvement de résistance parmi les plus importants. Créé en 1941 en France métropolitaine il était dirigé à Alger par le professeur Capitant et le professeur Coste-Fleuret, mes professeurs à la fac  de droit. Ils eurent par la suite une brillante carrière politique, devinrent ministres à plusieurs reprises. Dans les dernières années de sa vie, le professeur Coste-Fleuret devint membre du Conseil Constitutionnel, la plus haute autorité juridictionnelle française chargée plus particulièrement de faire respecter la constitution de notre pays par le Parlement.

        comité français de la libération nationale

Présidé par le Général De Gaulle, il fut en quelque sorte avant la libération du territoire national le gouvernement de la France.

        commandos (Navy)
Ce nom était réservé par les Britanniques à des unités relevant de la marine royale (Royal Navy) et qui étaient spécialisés dans les raids ou opérations de reconnaissance sur les rivages occupés par l'ennemi. Le 4ème commando était composé principalement de français appartenant aux F.F.L. et il s'illustra notamment à Ouistreham au moment du débarquement sur les plages normandes le 6 juin 1944.

        commission d'   
 armistice
Il y en avait deux à Alger avec des délégations dans tous les ports Nord africains. Composées principalement l'une d'officiers allemands, l'autre d'italiens, elles étaient chargées de faire respecter les clauses de l'armistice signé avec ces deux nations par les autorités françaises et d'exercer en particulier un contrôle sur l'armée française d'Afrique ou tout du moins ce qui en subsistait. Elles avaient aussi pour mission d'obtenir des renseignements de toute nature.

        comrie
Petit village écossais dans les Highlands qui fut le premier cantonnement du 3ème R.C.P. en écosse.

        conan capitaine puis Commandant

Non de guerre d'un officier des F.F.L. appelé en réalité Château Jobert. Il prit le commandement du 3ème B.I.A. pratiquement au moment de l'arrivée de cette unité en Angleterre en Novembre 1943, remplaçant ainsi le Commandant O'Cottereau limogé dans des conditions particulièrement ignobles par le haut commandement. Il le garda jusqu'à la fin des opérations S.A.S. en France occupée durant l'été et l'automne 1944. Il poursuivit après la guerre une carrière d'officier d'active et commanda le régiment de parachutiste qui sauta sur Port Said en Égypte. À la fin de la guerre d'Algérie il adhéra à l'O.A.S. (Organisation Armée Secrète) et à la suite de l'échec de ce mouvement se réfugia en Espagne mais revint en France quelques années plus tard à la suite d'une amnistie. Il fonda alors un groupuscule d'illuminés nationalistes et religieux qui n'obtint d'ailleurs aucun succès.
C
        consistoire
Organisation territoriale de la communauté juive en France et en Algérie pour gérer les problèmes religieux ou annexes de cette communauté. Elle fut créée à l'échelon national par Napoléon 1er.

        convention de
 geneve
Accord international signé par la plupart des pays et régissant sous l'égide de la croix rouge le sort des prisonniers de guerre.

        cordier abbé
Religieux, ami d'Henri d'Astier de la Vigerie le chef du mouvement de résistance qui prit Alger dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1942, confesseur de Bonnier de la Chapelle, il joua un rôle clé dans la décision d'assassiner Darlan.

        corps franc
Nom donné dans l'armée française à de petites unités de volontaires triés sur le volet et chargés des coups de main ou raids de reconnaissance dans les lignes ennemies.

        coRPs franc
 d'afrique

Unité de volontaires qui fut créée au début de l'année 1943 en grande partie avec les hommes du 7 Novembre qui, gaullistes, ne voulaient en aucun cas servir dans l'armée vichyste de Giraud. Il s'illustra lors de la campagne de Tunisie.

        cottin desgoutte
Marque de voiture automobile aujourd'hui disparue. Ma famille en possédait une.

        coste-fleuret paul
Professeur à la faculté de droit d'Alger en 1941, ami du professeur Capitant, membre du réseau "combat" et plus spécialement chargé dans ce mouvement de l'action. Il devint plus tard Ministre puis membre du Conseil Constitutionnel.



        couraud raymond (Captain R. Lee)

Vendéen d'origine, sa mère était américaine et l'abandonna à sa naissance pour repartir aux U.S.A.. Il s'engagea dans la Légion étrangère en 1939, participa à l'opération française sur la Norvège au début de 1940 avec la 13ème demi-brigade de la Légion et y reçut la croix de guerre pour actes de bravoure devant l'ennemi. Après la capitulation de la France, il réussit en 1941 à rejoindre l'Angleterre après avoir été interné à Miranda en Espagne. Il accomplit plusieurs missions pour le compte du B.C.R.A. en France occupée, revint en Angleterre, obtint le grade de lieutenant dans l'armée britannique et fut reçu dans la très haute société britannique sur la recommandation d'une amie américaine dont il avait fait la connaissance à Marseille, Marie Jane Gold. Il participa avec les Royal Navy Commandos au raid sur Saint Nazaire au cours duquel la grande forme de Radoud fut détruite, y fut grièvement blessé et parvint cependant à revenir presque miraculeusement sur une vedette de la Royal Navy. Il rejoignit ensuite le 2ème S.A.S. en Afrique du Nord avec le rang de Captain ou il prit le commandement du French Squadron créé par cette unité britannique à Philippeville et composé de volontaires français provenant de la première armée française, mutés régulièrement après autorisation du haut commandement français. Il se maria alors avec une jeune fille de Sétif Hélène Debono qui servait dans un hôpital à Philippeville et participa avec son squadron à une série d'opérations extraordinaires derrière les lignes italiennes dans des iles de la méditerranée ou en Italie continentale. Il repartit ensuite avec le 2ème S.A.S. en Angleterre et après le débarquement allié en Normandie le 6 Juin 1944 prit part en France occupée à une série d'opérations S.A.S. dont l'une au moins fut, a proprement parler, extraordinaire. Il fut en effet parachuté en Normandie avec la mission de tuer le Général Rommel ou de le ramener mort ou vif en Angleterre en prenant d'assaut son quartier général que les Anglais avaient réussi à localiser. L'opération échoua tout simplement parce que Rommel venait de partir en permission en Allemagne. À la suite d'une série d'aventures pour les moins confuses après la libération de la France, il passa devant une cour martiale anglaise et fut chassé de l'armée. Il mena dès lors une vie aventureuse, fit de la contrebande de cigarettes sur des bateaux armés à partir de Tanger au Maroc, devint le chef d'état major du Nizam d'Haiderabad aux Indes après l'indépendance de ce pays etc… Sa femme pendant ce temps était restée à Sétif et c'est là que je le revis pour la deuxième fois (la première c'était au Mess du 2ème S.A.S. en écosse en 1944 sans soupçonner alors qu'il ne faisait qu'un avec le Captain Lee) au début des années 50 et il n'y revenait que lorsqu'il était à cours d'argent.
Pendant la guerre d'Algérie il chercha à s'engager dans l'armée française qui n'arriva jamais à débrouiller l'écheveau de cette carrière militaire hors du commun (Caporal chef de l'armée française, Capitaine de l'armée anglaise). Elle l'envoya donc se battre avec un groupe de supplétifs algériens dans les massifs montagneux à l'Ouest de Sétif qu'il pacifia complètement.
Sa femme et lui décidèrent de s'établir en France avant la fin de la guerre d'Algérie mais Hélène qui avait un poste de médecin dans un pays perdu en Bourgogne ne put s'y faire et ils repartirent en Algérie ou ils restèrent après l'indépendance du pays (Hélène était chirurgien à l'hôpital). Quelques années plus tard la situation devenant intenable, il repartirent en France. Malade et alcoolique Raymond Couraud termina finalement sa vie en Angleterre.

        CREMIEUX décret
Pris en 1971 sur proposition d'Adolphe Crémieux membre du Gouvernement et homme politique. Il donna la citoyenneté française aux juifs algériens. Il fut abrogé par Pétain en 1940 et les juifs algériens redevinrent de simples sujets français. Il fut remis en vigueur par De Gaulle mais seulement après beaucoup d'hésitations.

        croisière noire
Nom donné à une expédition de voitures citroen munies de roues à l'avant et de chenilles à l'arrière et qui traversa du Nord au Sud le désert du Sahara ce qui, à l'époque, était considéré comme impossible pour des véhicules automobiles ordinaires.




D

        DARLAN Amiral

Amiral de la flotte, chef suprême de la marine de guerre française qu'il avait puissamment contribué à mettre sur pied dans sa forme moderne. Il devint après l'armistice en 1940 le n°2 du gouvernement Pétain et son héritier présomptif. Il se trouvait quelques jours avant le débarquement du 8 Novembre 1942 à Alger pour des raisons apparemment familiales (son fils avait été hospitalisé). Arrêté par l'un de nos camarades comme sous les autres chefs civils et militaires basés à Alger dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1942 et placé sous bonne garde, il tenta, par deux fois, de donner à l'amirauté l'ordre de résister par tous moyens au débarquement allié. Son premier message fut heureusement intercepté mais le second en raison de l'inconscience  de Robert Murphy Consul Général des U.S.A à Alger parvint à destination et permit d'alerter les troupes restées fidèles à Vichy notamment les gardes mobiles qui entreprirent, à partir de ce moment, le reconquête systématique de tous les points sensibles de la capitale algérienne tombés au cours de la nuit entre les mains des hommes du 8 Novembre. Quelques semaines plus tard, après avoir réussi à reprendre les choses en main, signé avec les Américains un accord de cessez le feu et rétabli le pouvoir de Pétain en A.F.N., il fut assassiné par l'un de nos camarades Bonnier de la Chapelle et remplacé par le Général Giraud qui ne valait guère mieux.

        d'astier de la
 vigerie henry

Fondateur avec José Aboulker du réseau de résistance qui se distingua en occupant dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1942 tous les points sensibles d'Alger et en arrêtant tous les chefs civils et militaires vichystes de la capitale permettant ainsi aux troupes anglo-américaines particulièrement inexpérimentées de débarquer sur les plages sans opposition et d'occuper Alger sans réel combat et presque sans pertes.

         debriefing
Opération inverse du breifing. Elle consiste après une opération à interroger tous ceux qui y ont participé pour savoir comment elle a fonctionné de façon à en tirer les leçons pour une action ultérieure.

        D.C.A. (défense contre
 avions)

Artillerie anti-aérienne française.

        decugis geneviève
Veuve d'un officier d'active, elle joua un rôle éminent dans la résistance en Algérie avec un courage et un sang froid incomparable. Elle fut à l'origine avec le Commandant O'Cottereau, un officier des F.F.L., de la création du 3ème B.I.A.. Médecin, elle se consacra après la guerre à une institution charitable destinée à recueillir et éduquer les enfants musulmans abandonnés et vivant dans la rue.

         D.F.L. 1ère (division 
française libre)
La seule grande unité gaulliste qui au sein de la 8ème Armée britannique participa à tous les combats en Libye puis en Tripolitaine et en Tunisie jusqu'à la capitulation des Italiens et de l'Africa Corps de Rommel, de  1941 au printemps 1943. C'est un détachement de la 1ère D.F.L. qui livra la bataille de Bir Hakeim dans le désert libyen dont le retentissement fut considérable. Intégrée dans la 1ère Armée française après la victoire en Tunisie, elle combattit en Italie, participa au débarquement en Provence, à la libération de la France et l'occupation de l'Allemagne jusqu'au Danube.

        Dhimmis
En pays musulman le peuple du "Livre" (Chrétiens et Juifs) étaient autorisés à y vivre et pratiquer leur religion dans des conditions strictes mais sans être esclaves. Ils étaient néanmoins considérés comme des hommes et des femmes d'un statut inférieur et soumis à des règles discriminatoires.

        D.I.A. 3ème (division d'infanterie d'Afrique)

Son recrutement provenait du Constantinois et surtout de la région de Sétif. Elle faisait partie de la 1ère Armée française et participa avec elle aux opérations en Italie, France et Allemagne jusqu'à la fin de la guerre.

        dispatcher
Sous officier du personnel navigant de la R.A.F. (Royal Air Force) chargé à bord de contrôler la bonne exécution d'une opération de parachutage d'hommes ou de Dmatériel puis, à l'issue du "droppage" de fermer les portes ou trappes utilisées à cet effet.

        djebel
Montagne en arabe

        djemila
Ville romaine, anciennement Cuicul située à une cinquantaine de kilomètres de Sétif, à un carrefour de routes très utilisées dans l'antiquité. Parfaitement conservé, son amphithéâtre était utilisé chaque année avant la guerre pour des représentations de pièces classiques données par la Comédie Française.

        djinn
Esprit bienfaisant ou malfaisant inférieur aux anges dans la croyance populaire musulmane.




         dreyfus jean
Jeune officier d'artillerie d'origine juive métropolitaine. Il avait pu, après la capitulation de la France, se réfugier avec sa famille à Alger et était devenu mon ami. Il occupait dans notre organisation de résistance un rang semblable au mien.
Raphaël Aboulker notre chef commun lui avait confié la responsabilité d'occuper, au moment de l'action, la préfecture d'Alger et d'arrêter le Préfet alors que pour ma part, je devais occuper la grande poste et neutraliser les réseaux téléphoniques. À la demande de Jean et moins de 15 jours avant le débarquement, j'avais accepté de permuter avec lui car, d'après ce qu'il m'avait dit, il disposait dans son groupe d'un ingénieur des télécommunications très qualifié et parfaitement capable de couper les réseaux alors que personnellement je n'avais aucune idée sur ce qu'il fallait faire pour réaliser cette opération.  De plus, la grande poste ou la préfecture, il n'y avait pas de différence pour moi. Ce changement me sauva certainement la vie car il fut traiteusement assassiné vers 7 heures du matin le 8 Novembre 1942 par un adjudant du 5ème chasseur d'Afrique sur les marches de la grande poste encerclée par les voitures blindées de cette unité alors que, sous le drapeau blanc, il venait de mettre fin à une discussion avec des officiers du 5ème chasseurs qui lui demandaient de capituler et de livrer la grande poste, ce qu'il avait refusé et qu'il repartait le dos tourné.

        droppage
Opération de parachutage (déformation de l'anglais "dropping").

        D.Z. (dropping zone)
Zone ou se fait l'opération de parachutage.

        D.S.O. (distinguished service order)

Décoration militaire anglaise réservée à l'armée de terre et de très haut niveau. Elle était très rarement attribuée et seulement pour des actes d'extrême bravoure.

e


        eisenhower général

Général américain. Il commanda les troupes anglo-américaines lors de l'opération Torch (débarquement en A.F.N. en Novembre 1942) ainsi que pendant la bataille pour la Tunisie contre les forces Italo-allemandes jusqu'à leur capitulation au printemps 1943. commandant en chef des forces alliées qui débarquèrent en Normandie le 6 Juin 1944, il assura ensuite au moment de la guerre froide commandant en chef des forces alliées en Europe. Il fut élu par la suite Président des état Unis.

        el anasser
Les petites sources en arabe. Cette magnifique propriété de 700 hectares que la famille Zermati possédait et exploitait depuis de longues années était située dans les hautes plaines situées à l'Ouest de Sétif à environ 8 kilomètres de la ville dans leur partie la plus fertile. L'abondance de l'eau en faisait un océan de verdure avec plus de 100 hectares de jardins maraîchers et prairies et de bois au milieu des terres à blé.

F


        F.A.F.L. (Forces aériennes françaises libres)

Les parachutistes S.A.S. en faisant partie.

        fairford
Localité située au Nord est de Londres près de laquelle se trouvait le camp secret ou les S.A.S. se trouvaient consignés avant de partir en opération et l'aérodrome militaire d'où partaient les avions qui les transportaient. Le camp était sévèrement gardé par des sentinelles armées de l'armée anglaise qui avaient pour mission de tirer sur tous ceux qui essaieraient d'en sortir sans être autorisés expressément afin d'éviter une fuite éventuelle d'informations sur les opérations préparées entraînant pour elles un désastre et la mort des participants.

        faux-briolle
Secrétaire général de l'UNALBA (Union Algérienne du Bâtiment et des Travaux Publics) qui était l'organisation syndicale patronale fédérant tous les syndicats  départementaux d'entrepreneurs du Bâtiment et des travaux publics. Le rôle de l'UNALBA notamment dans la conception du grand plan d'équipement de l'Algérie dit plan de Constantine a été considérable. D - E - F

        feld gendarme

Policier militaire dans l'armée allemande.

        feldwebel
Adjudant dans l'armée allemande.

        fellagha
Maquisard algérien.




        février 1934
Les ligues et organisations de la droite fasciste ainsi qu'une organisation d'anciens combattants, les "Croix de Feu" se dirigèrent vers la Chambre des Députés après avoir manifesté dans la rue pendant plusieurs jours, pour l'occuper. Ils se heurtèrent notamment sur la place de la Concorde à de très importantes forces de police et de gardes mobiles. Au cours de ces heurts extrêmement violents, il y eu de nombreux tués et blessés.

        F.F.I. (forces françaises de l'intérieur)

Organisation de maquisards d'obédience plutôt gaulliste qui combattirent les Allemands au cours d'opérations de sabotage et de guérilla à partir de maquis situés dans des endroits difficilement accessibles ou ils étaient réfugiés les uns pour échapper au S.T.O. (service du travail obligatoire en Allemagne) d'autres à l'arrestation par la police allemande ou par la police de Vichy à la suite d'actions de renseignement ou de résistance effectuées dans les villes, d'autres encore, surtout depuis le début de l'année 1944, pour combattre tout simplement les Allemands. Au début peu nombreux et mal armés ils constituèrent tout simplement des forces importantes bien armées, équipées, entraînées grâce à des parachutages effectués surtout par la R.A.F. et l'envoi d'équipes chargées de les former et de les encadrer.

        F.F.L. (Forces françaises
 libres)
Constituées de volontaires qui rejoignirent le Général de Gaulle depuis juin 1940 (ils furent au total moins de 40.000) avec le seul objet de libérer la France et qui se battirent sur tous les fronts, le plus souvent dans des unités incorporées à des niveaux divers dans les forces britanniques de mer, de terre et de l'air (les parachutiste S.A.S. faisaient partie des F.A.F.L. (forces aériennes françaises libres).

        FIESELER STORCH
Petit avion d'observation allemand extrêmement maniable et en principe destiné aux réglages de l'artillerie, l'observation du champ de bataille notamment en liaison opérationnelle avec les Stukas (avion de bombardement en piqué) et les unités blindées.

        FLACK
Artillerie anti-aérienne allemande.

        f.L.N. (Front de libération nationale algérienne)

Organisation indépendantiste algérienne qui organisa le soulèvement en Novembre 1954 et réussit à obtenir en 1962 l'indépendance de l'Algérie.

        F.M. (fusil mitrailleur)
Arme automatique légère utilisée par l'infanterie.

        francistes
Organisation fasciste française dirigée par Marcel Bucard autrement appelé les chemises bleues. Elle se mit au service de l'occupant dès Juin 1940.

        franco Général
Général espagnol, organisateur du coup d'état militaire lancé pour renverser le gouvernement républicain. Après une guerre terrible ou intervinrent les Allemands et les Italiens du coté des rebelles ainsi que les Russes et les brigades internationales du coté républicain. La guerre se termina en 1939 par la défaite des Républicains et la prise du pouvoir par Franco qui se livra à une répression sauvage contre tous ceux qui avaient combattu contre lui ou même étaient simplement suspects d'être républicains  ou communistes.
Il exerça son pouvoir et sa dictature jusqu'à sa mort.
On peut cependant mettre à son actif qu'il garda une certaine neutralité durant la deuxième guerre mondiale et qu'il s'opposa à Hitler dans ses projets d'occupation de l'A.F.N. en traversant le territoire espagnol et de conquête de Gibraltar.

        free french
 (Français libres)

C'est le nom que les Britanniques donnaient aux membres des F.F.I..

        FRENCH SqUADRON
Unité composée de soldats, sous officiers et officiers recrutés par le 2ème S.A.S. (britannique) dans les rangs de l'armée d'Afrique avec le consentement des autorités militaires françaises. Commandé par le Capitaine Lee de l'armée britannique (en réalité un français Raymond Couraud ex caporal chef dans la légion étrangère, passé en Angleterre par l'Espagne en 1941) il s'illustra dans des opérations derrière les lignes allemandes en méditerranée puis durant la campagne de France après le débarquement allié en Normandie. C'est ainsi que Raymond Couraud reçut la mission d'aller tuer le Général Rommel dans son quartier général en Normandie ou de l'enlever et de le ramener en Angleterre. Il pénétra au cours de cette mission dans le quartier général de Rommel en tuant plusieurs officiers de son état major mais, Rommel ne s'y trouvait pas car il était parti en permission, chez lui, en Allemagne, deux jours auparavant. À la suite d'histoires assez troubles, le French Squadron fut dissout à l'automne 1944 et ses membres transférés au 3ème R.C.P.. Ils participèrent avec lui à l'opération parachutiste S.A.S. sur la Hollande en Avril 1945.F





        F.T.P. (Francs tireurs et partisans)

Importante organisation de maquisards mais d'obédience communiste qui, à coté des F.F.I., participa aux opérations contre les Allemands jusqu'à la libération du territoire.

G


        general manager
Directeur général de société.

        giraud général
Général d'armée, fait prisonnier en 1940, s'évada d'Allemagne avec l'aide des services spéciaux français. Il aurait du prendre la tête du mouvement de résistance qui permit aux forces anglo-américaines de débarquer en A.F.N. dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1942 sans opposition tout au moins à Alger mais, transporté par sous-marin à Gibraltar, il perdit son temps dans une discussion futile avec le Général Eisenhower commandant en chef de l'opération en demandant d'assurer lui-même ce commandement alors que les troupes engagées étaient exclusivement anglo-saxonnes. Il n'arriva donc à Alger qu'après le débarquement pour trouver Darlan à la tête de l'A.F.N. avec la bénédiction des Américains.
Nommé commandant en chef; il prit la place de ce dernier après son assassinat par Bonnier de la Chapelle, suivit une politique équivalente et s'occupa surtout d'obtenir des Américains l'équipement nécessaire à la 1ère armée française en voie de formation. Après l'entrevue d'Anfa au Maroc ou, sous la tutelle de Churchill et de Roosevelt, il rencontra le Général de Gaulle et accepta le principe d'un co-gouvernement avec lui. Il fut rapidement éliminé et disparut sans gloire de la scène politique au début de l'été 1943.

        gisement
Angle d'une direction donnée avec le Nord géographique.

        gourkq Maurice
Officier du 3ème R.C.P., mon meilleur ami en Écosse. Il retrouva après la guerre la direction d'une très importante affaire de confection de vêtements pour femmes créée par son père, fit de mauvaises affaires et mourut au début des années 60 après notre retour d'Algérie.

        gouverneur
 général
Très haut fonctionnaire, représentant du gouvernement en Algérie ou il disposait de très larges pouvoirs exécutifs.

        goujon commandant
Voir "Jarrot"

        G.P.R.A. (Gouvernement provisoire de la république algérienne)

Ferfat Abbas fut le premier président du G.P.R.A. alors basé au Caire.

H


        HACENE Maître

Jeune Avocat inscrit au barreau de Sétif et qui devint un ami solide.

        hit and run (frappe et
 cours)
Méthode de combat utilisée initialement par les écossais dans leur lutte séculaire avec les Anglais. Très inférieurs en nombre et en armement et face à des troupes régulières qui leur étaient très supérieures, il furent contraints de renoncer aux batailles rangées et de monter des embuscades aux cours desquelles ils attaquaient par surprise, à corps perdu, puis rompaient le combat très rapidement sans laisser aux Anglais le temps de se ressaisir et de les détruire. Ce procédé très perfectionné fut naturellement utilisé par le créateur des S.A.S. David Sterling, écossais lui-même, et par ses hommes Écossais pour une bonne part pour leurs attaques menées souvent très loin à l'intérieur des lignes ennemies.

        home guard
Unités territoriales britanniques composées d'hommes d'un certain age non mobilisés dans les forces combattantes. Ils avaient la charge de missions statiques comme la garde des points sensibles, mais aussi dans les postes de guet, de donner l'alerte sur les raids d'avions ennemis etc… sur tout le territoire britannique permettant à l'armée active de se consacrer à de missions de combat.

I


        INN

Auberges britanniques. Petits hôtels en général très confortables, élégants, souvent meublés de meubles anciens.






j


        jarrot

Mécanicien automobile avant guerre à Montceau les Mines, puis résistant et gaulliste, il dirigea le maquis de Corlay l'un des plus actifs en Saône et Loire. Élu à l'Assemblée Nationale après guerre, il fut ministre.
        jeunesses
 patriotes

Mouvement étudiant de droite modérée dirigé par Henri de Kérilis dont le fils fut lieutenant au 2ème R.C.P. et tué en Bretagne.

        josepH-barhelemy (professeur)

Professeur de droit à la fac de Paris et aussi aux Sciences-Po ou il faisait un cours éblouissant sur l'histoire parlementaire et législative de la 3ème République, il devint sous Pétain ministre et garde des Sceaux et se déshonora en créant les fameuses sections spéciales. C'étaient des tribunaux répressifs composés de magistrats aux ordres de Vichy. Ils rejugèrent pour obéir aux ordres de l'ennemi des hommes juifs, communistes, résistants qui avaient déjà été jugés, condamnés à des peines de prison et dont la condamnation était devenue définitive et les condamnèrent à mort. Ces hommes furent ensuite exécutés.

        jousse Colonel puis
 Général
Officier d'active, chef d'état major de la division d'Alger.  Il organisa militairement l'action des résistants qui dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1942 prirent Alger.

k


        kaki green

Produit de couleur vert-kaki qui servait à entretenir les équipements en toile de l'armée britannique (ceinturons, guêtres, bretelles etc…).

        kemia
Légumes cuits ou crus, poisson, charcuterie etc… qui étaient servis dans les bars en Algérie sur le comptoir pour accompagner l'anisette.

l

        légion française  

des combattants

Organisation para étatique qui regroupait en principe les anciens combattants après la dissolution par Vichy de leurs associations traditionnelles. Maréchaliste par nature, elle avait été créée pour donner en principe l'exemple du civisme, dénoncer les actes de marché noir mais aussi pour s'opposer aux menées antinationales et dénoncer les agents gaullistes. Elle donna vite naissance au S.O.L. (service d'ordre légionnaire) composé de certains de ses membres triés sur le volet parmi les plus ardents partisans du Maréchal. Organisé d'une façon militaire et armé, il fut lui-même le berceau de la milice de sinistre mémoire.

        leg bag (sac de jambe)
Il était destine à contenir au moment du saut tout l'équipement et même l'armement du parachutiste qui pouvait ainsi sauter plus facilement et n'avoir rien d'autre à faire à ce moment difficile qu'à s'occuper de son parachute.

        lelong général
Ami de Geneviève Decugis, il commandait la 1ère brigade de la 1ère D.FL.. C'est lui qui ayant envoyé un officier de son état major, le commandant O'Cottereau à Alger pour essayer de trouver les hommes nécessaire à son unité pour combler les pertes subies à la suite des combats en Libye et Tripolitaine, autorisa et donna son feu vert à l'opération de "désertion" qui permit à près de 10.000 volontaires, pour la plupart mobilisés contre leur gré dans la 1ère armée de rejoindre les F.F.L.. Il contribua ainsi grandement à la déstabilisation du Général Giraud qui co-présidait à l'époque avec De Gaulle le comité français de la libérationJ - K - L nationale et qui voyant fondre ses effectifs comme neige au soleil fut ainsi conduit à démissionner laissant la place libre à De Gaulle.

        Licitation des biens    

FAMILIAUX

Procédure judiciaire permettant de sortir d'une indivision entre héritiers par exemple de biens mobiliers et/ou immobiliers par la vente judiciaire ou partage des biens concernés.

        lift point
Au Caire c'était l'un des points de la capitale égyptienne ou les véhicules militaires de toute nature allant vers Ména camp s'arrêtaient systématiquement de façon à procurer un moyen de transport aux nombreux permissionnaires qui, de jour comme de nuit, essayaient de rejoindre le camp ou se trouvaient stationnées des troupes de toutes nationalités.




        ligne maurice
Barrage de barbelés électrifiés et de champs de mines équipés de plus en retrait de batteries d'artillerie, situé à la frontière Algéro-tunisienne.  Il partait au Nord des rivages de la Méditerranée et se prolongeait jusqu'aux territoire saharien dans le sud sur une distance de plus de cent kilomètres. Il avait pour but d'empêcher les troupes F.L.N. basées en Tunisie de franchir la frontière pour se livrer à des opérations de combat contre les troupes françaises ou bien de renforcer les fellaghas maquisards en hommes, équipements, armement. Il remplit parfaitement son office et permit aux troupes françaises d'infliger des pertes très importantes à l'ennemi sans qu'il puisse franchir cette limite.

        locarno traité de
Accord signé en 1925 par la France, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et la Belgique en vue du maintien de la paix.

        loch
Lac écossais en général étroit et très profond.

        L.S.T. (Landing Ship
 Tank)
Bateaux à fond plat destinés à permettre, en s'échouant sur une plage et rabattant sa porte avant pivotante, le débarquement rapide et en eau très peu profonde de tanks susceptibles ainsi de prendre part immédiatement au combat.
        luftwaffe
Aviation militaire Allemande.

        lysander
Petits appareils d'observation anglais monomoteurs, à ailes surélevées. Ils furent aussi utilisés pour atterrir sur des terrains très courts et non équipés en France occupée permettant ainsi d'y introduire des agents alliés ou des résistants et d'y récupérer tous ceux que le commandement allié désirait "exfiltrer" au nez et à la barbe des Allemands. Les opérations qu'ils exécutèrent étaient extrêmement difficiles et dangereuses.

M

        mAginot ligne

Ligne fortifiée construite par la France avant la deuxième guerre mondiale le long de la frontière franco-allemande mais qui malheureusement ne fut pas prolongée le long de la frontière franco-belge jusqu'à la mer du nord. Elle passait pour infranchissable mais fut tournée en Mai et Juin 1940 par l'armée allemande qui passant par la Belgique la prit à revers contraignant ainsi ses défenseurs à se rendre.

        M.G. (maschine gewehr)
Mitrailleuse allemande (arme automatique lourde).

        marabout
Religieux musulman sanctifié par l'ascétisme puis par extension petite construction généralement cubique blanche surmontée d'une coupole supposée être son lieu d'habitation généralement situé dans un endroit désertique.

        MARETH Ligne
Ligne fortifiée relativement légère construite par la France un peu sur le modèle de la ligne Maginot à la frontière Tuniso-Tripolitaine. Elle avait pour objet de contenir les troupes italiennes stationnées en Tripolitaine qui en cas de guerre seraient tentées d'envahir la Tunisie. Elle n'a jamais servi.

        matmatas
Zone montagneuse désertique située au sud de Gabès en Tunisie et se prolongeant jusqu'à la frontière avec la Tripolitaine. Elle était célèbre par ses habitations troglodytes.

        MECHTA
Petite agglomération arabe en zone non urbaine.

        milice
Organisation paramilitaire et policière de Vichy collaboratrice et pro-allemande créée au départ à partir du S.O.L. (service d'ordre légionnaire) lui-même composé de membres de la légion française des combattants choisis plus spécialement pour leur allégeance à Pétain et aux idéaux de la "révolution nationale".


Commandée par Darnand, lui-même glorieux ancien combattant dans les corps francs en 1939/1940, elle se rendit tristement célèbre en commettant toutes sortes de crimes politiques ou même crapuleux, en pourchassant les gaullistes, les juifs et les communistes en liaison étroite avec la Gestapo et, le plus souvent, sur ses instructions.
Ses membres haïs par la population furent pourchassés après la libération et pour un grand nombre, exécutés sommairement.

        M.C. (military cross)
Décoration anglaise de grande valeur juste au-dessous de la D.S.O. réservée aux officiers de l'armée de terre britannique.




        miranda
Camp de concentration espagnol ou étaient enfermés les Français qui avaient réussi à s'échapper de France en franchissant les Pyrénées pour se battre en principe dans les F.F.L.. Le régime des internés était particulièrement dur et ceux-ci d'abord libérés au compte goutte par les autorités espagnoles furent ensuite, après l'occupation de l'A.F.N. par les forces alliées, relachés beaucoup plus facilement.

        morandat yvon
Résistant français qui se rendit célèbre en occupant seul l'hôtel Matignon siège des services du 1er Ministre de l'époque au moment de la libération de Paris. Après une courte carrière politique, il créa après la guerre une agence de presse.

        murphy robert
Diplomate américain et consul général des U.S.A. à Alger à partir de 1940. entouré de toute une équipe de vice-consuls, en réalité des agents de la C.I.A. (central intelligence agency américaine), il dirigeait en fait les services de renseignements américains en A.F.N. et put ainsi préparer avec la résistance intérieure le débarquement dans la nuit du 7 au 8 Novembre 1942. Son action après coup, en complète opposition avec celle des alliés résistants, fut prépondérante pour mettre en place Darland. Il joua ensuite un rôle de premier plan dans la diplomatie américaine.

        mUselieM - N - Or
 charles Amiral
Il fut l'un des premiers à rejoindre à Londres le Général De Gaulle et commanda les F.N.F.L. (Forces navales françaises libres). À ce titre il organisa, sans en informer les américains, l'occupation de Saint Pierre et Miquelon qui faillit entraîner l'élimination de De Gaulle en raison de la colère américaine après cette opération et souleva la colère du gouvernement de Vichy avec lequel les U.S.A. entretenaient, par le biais de leur ambassadeur l'Amiral Leahy, de très bonnes relations.
Puis, pour des raisons un peu troubles, il se sépara de De Gaulle et rejoignit Giraud à Alger après la mort de Darlan. Il devint en quelque sorte son Préfet de police et c'est en cette qualité qu'il dirigea personnellement au début de l'été 1943 l'opération d'encerclement du camp de Rouiba ou passaient en transit les "déserteurs" qui ensuite étaient dirigés vers la 1ère D.F.L. en Tripolitaine.
En effet, sur la foi de renseignements erronés, Giraud pensait que ce camp servait de base à un bataillon de parachutistes gaullistes armés jusqu'aux dents et qui avaient pour objectif d'exécuter, pour le compte de De Gaulle, un coup d'état militaire à Alger pour lui assurer le pouvoir.
Le camp fut donc au petit matin assiégé par des forces giraudistes très importantes comportant de l'infanterie, de l'artillerie, des chars et un parlementaire fut envoyé par Muselier sous le drapeau blanc pour demander à ses occupants de se rendre. Or ceux-ci, environ 250 à 300, ne possédaient aucune arme et n'avaient qu'un seul objectif, c'était de quitter l'Algérie pour rejoindre les F.F.L. en Tripolitaine. Après une série d'épisodes tragi-comiques O'Cottereau qui n'avait pas jugé utile d'informer Muselier sur la situation exacte, accepta une "reddition" à la condition que les hommes qui se trouvaient dans le camp ne soient pas punis en regagnant leurs unités d'origine.
Inutile de dire que Muselier ne tint pas cet engagement mais aussi que ces hommes, dès qu'ils le purent, rejoignirent par leurs propres moyens les F.F.L. en Tripolitaine.

N

        N.A.A.F.I. (Navy, army, Air Force Institution)

Organisation britannique responsable du bien être du soldat qui pouvait y obtenir une tasse de thé et des sandwichs et- y acheter toute sorte de choses utiles, lames de rasoir, savon, cigarettes, chocolat etc…

O

        O.A.S. (organisation armée secrète)

Mouvement secret qui se créa au début des années 1959/1960 quand il fut évident que l'objectif de De Gaulle n'était pas de maintenir l'Algérie française. Composé pour une bonne part de militaires d'active, d'Officiers et Sous-officiers appartenant pour la plupart à des unités combattantes (parachutistes, légion étrangère), il se singularisa par des actions sanglantes aussi bien en Algérie qu'en France métropolitaine (attentats à l'explosif, assassinats, etc…) qui eurent finalement pour conséquence de faciliter l'implantation du F.L.N. en Algérie.
Après 1962, certains de ses commandos participèrent, sans succès d'ailleurs, à des attentats contre De Gaulle mais, pour la plupart, les membres de l'O.A.S. se réfugièrent après cette date en Espagne d'où ils ne revinrent qu'après le vote d'amnistie bien plus tard.



        O'COTTEREAU
Comandant
Officier d'origine vendéenne, propriétaire agriculteur au Marc, breveté parachutiste de l'armée britannique appartenait à l'état major du Général Lelong, commandant la 1ère brigade de la 1ère D.F.L..
Sur ordre de son chef et dans des conditions rocambolesques, il prit la direction de l'opération de "désertion" de volontaires (environ 10.000) pour la plupart mobilisés dans l'armée de Giraud et qui désiraient se battre dans les forces françaises libres. Il la mena à bonne fin pendant le printemps et l'été 1943 contribuant ainsi largement à la déstabilisation du Général Giraud qui voyait son armée fondre comme neige au soleil au profit du Général De Gaulle qui prit seul le pouvoir en A.F.N..
Avec certains de ces volontaires, il  constitua le 3ème B.I.A. sans que le commandement de l'armée française en soit conscient et ait prévu quoique ce soit concernant la formation de ce bataillon de parachutistes. Cette opération ne pouvait se faire, bien entendu, dans la stricte légalité, O'Cottereau la réalisa donc dans des conditions plutôt acrobatiques et suscita à son encontre l'hostilité violente de l'état major ainsi mis devant un fait accompli. Il le paya cher car il fut démis du commandement de cette unité qu'il avait créée et à laquelle il était très attaché dès l'arrivée du 3ème B.I.A. en Angleterre en Novembre 1943.
Il n'en reçut aucun autre pendant des mois ou il resta en Angleterre, isolé dans une chambre d'hôtel, perdant le moral, broyant du noir alors qu'il était viscéralement optimiste et ce malgré ses qualités évidentes de meneur d'hommes et de chef de guerre ainsi gaspillées.

Il reçut finalement le commandement d'un bataillon de troupes marocaines avec lesquelles il s'illustra pendant la campagne de France.
Après la guerre, il fut élu à l'Assemblée Nationale et mourut dans les années 60.

        out of bonds (hors
 limites)
Cette expression utilisée dans l'armée britannique et figurant souvent sur des panneaux signifiait l'interdiction faite aux membres des forces armées d'aller au-delà de la limite ainsi fixée.

p


        pass

Laisser passer, permission pour un soldat dans l'armée britannique.

        panzer
Blindé en Allemand.

        panzerfaust (poing
 blindé)
Arme antichar légère allemande et particulièrement efficace et dangereuse.

        PARADE GROUND (terrain de parade)

Place ou se déroulait en principe les défilés et prises d'arme dans l'armée anglaise.

        p.C. (poste de
 commandement)
Expression en usage dans l'armée française.

        P.M. (pistolet mitrailleur)
Expression en usage dans l'armée française. Arme automatique légère réservée à l'infanterie.

        portobello
Petite ville écossaise près d'Édimbourg et au bord de la mer ou Hanna habitait.

        p.X.
Organisation des forces armées américaines chargée d'assurer le bien être du soldat et très semblable, en plus riche, à la N.A.A.F.I. des forces britanniques.

q

        quarter master

L'équivalent pour l'armée britannique de l'officier des détails de l'armée française. Il était responsable pour une unité donnée de son approvisionnement de toute nature (vivres, armement, munitions, équipement divers, cantonnement, véhicule, carburant etc…).

        quater master
 stores
Dépôt géré par l'équipe du Quarter Master.

        quartz
Ils permettaient la réception ou l'émission radio sur une fréquence bien déterminée caractéristique du poste concerné en général portableO - P - Q et individuel.



r

        R.A 1er

1er régiment d'artillerie lui-même faisant partie de la 1ère D.F.L..

        R.A.F. (Royal Air Force)
Forces aériennes britanniques.

        R.C.P. 3ème et 4ème
Régiments de chasseurs parachutistes des F.F.L. incorporé dans la brigade S.A.S. britannique.

        Rémi (dreyfus)
Mon adjoint pendant l'opération S.A.S. en Saône et Loire. Il devint ensuite l'un de mes meilleurs amis.

S



        SADIA
Gérard Valluis mon ami d'enfance depuis le Lycée Louis Le Grand, la fac de droit de Paris et les Sciences-Po.

        SEGUIA
Mot arabe pour une canalisation peu profonde creusée à la main et destinée à conduire l'eau d'arrosage dans des jardins, palmeraies etc…

        saMarcande
C'est une ville d'Asie centrale un peu mythique qu'Arthur Koestler avait choisie pour être le cadre d'une histoire montrant qu'on ne peut pas échapper à son destin.
Un prince aimable, jeune et beau vivait dans une petite ville non loin de Samarcande. Il se promenait un jour avec un ami dans les rues de sa ville quand soudain, il croisèrent un jeune homme sombre et beau qui le regarda puis, le reconnaissant, manifesta un signe de surprise et disparut ensuite dans la foule. Le jeune prince comprit immédiatement que c'était sa mort qu'il avait croisée. Mais alors pourquoi ce signe d'étonnement et cette disparition si rapide ?
Il en parla avec son ami qui lui, n'avait rien vu et, en accord avec lui, pour échapper à son destin, il se précipita au Palais, fit sceller son meilleur cheval et partit au grand galop à Samarcande, une très grande ville, ou il espérait se cacher plus facilement en se perdant dans les rues tortueuses de ses souks.
Mais cela ne servit à rien car, à un carrefour, la mort était là qui manifestement l'attendait. Il la reconnut et lui demanda pourquoi elle avait manifesté ce signe de surprise en le croisant dans sa ville sans le frapper.
Celle-ci lui répondit qu'elle ne s'attendait pas à le rencontrer à ce moment et à cet endroit puisqu'ils avaient rendez-vous à Samarcande et elle le frappa.

        S.A.S. (Spécial Air
 Service)
Troupes parachutistes spéciales qui pour réussir leurs missions d'attaque de points sensibles, sabotage ou guérilla toujours derrière les lignes ennemies subissaient un entraînement extrêmement dur et complet allant de la conduite de tous véhicules imaginables y compris les chars et les locomotives, l'usage de toutes les armes d'infanterie des armées alliées aussi bien qu'ennemies, les techniques de combat rapproché y compris "l'art" de tuer un ennemi par surprise à l'arme blanche ou même à main nue, le maniement de toutes sortes d'explosifs jusqu'aux méthodes les plus adaptées pour vivre en pays occupé par l'ennemi et de continuer néanmoins à vivre et combattre.
La brigade S.A.S. britannique était composée de deux régiments français, deux régiments britanniques, une compagnie belge et un détachement norvégien.
Elle s'illustra pendant la deuxième guerre mondiale sur tous les fronts ou elle fut engagée notamment dans le désert libyen, en Crète, Sicile, Italie, Yougoslavie, France, Hollande, Norvège, Allemagne et bien d'autres endroits.

        senatus consulte
 de 1865
Texte législatif du second empire permettant aux juifs mais aussi aux musulmans algériens de demander et obtenir la citoyenneté française pour services rendus à la France. Ni les juifs, ni les musulmans surtout ne l'utilisèrent à leur profit pour obtenir cette citoyenneté. Mon grand-père fut l'un des rares juifs indigènes algériens à le faire et il obtint pour lui-même et sa famille la citoyenneté française pour services rendus à la France.


         sidi moussa ahmed
Avocat au barreau de Sétif, frère de Mahfoud.

        skipper
Chef de bord et pilote dans un avion de bombardement.

        smock
Veste camouflée en usage parmi les troupes spéciales et les parachutistes britanniques.

        sniper
Tireur d'élite dans l'armée britannique.

        S.O.E. (Spécial opérations executive)

Cette organisation fut créée par Churchill alors qu'il était premier Ministre avec l'objectif de "mettre le feu à l'Europe". Composée de volontaires appartenant à toutes les nations alliées, triés sur le volet et qui opéraient dans les pays occupés, en civil ou en uniforme, seuls ou en petits groupes.
Ils utilisaient des méthodes opérationnelles très spéciales pour réussir leurs missions qui allaient de l'espionnage ou la désinformation de l'ennemi, l'entraînement, l'armement, l'encadrement des maquisards jusqu'au sabotage, la guérilla, l'attaque de points sensibles.
Ils obligèrent ainsi l'armée allemande à consacrer des effectifs et des moyens de plus en plus importants à les combattre, et créèrent dans les troupes ennemies, tout au moins en raison des opérations armées qu'ils menèrent, une psychose de peur car ils surgissaient partout à l'improviste semant le feu et la mort. Les S.A.S. avec les commandos de la marine et d'autres unités encore étaient le bras armé du S.O.E..

        special detachment
Unité de volontaires formée par l'armée britannique après le débarquement en Algérie avec des volontaires qui, gaullistes, ne voulaient pas servir dans les forces giraudistes de la 1ère armée. Ils s'illustrèrent pendant la campagne de Tunisie dans des actions spectaculaires puis, après la capitulation de l'ennemi, la plupart d'entre eux rejoignirent la 1ère D.F.L. ou le 3ème B.I.A. du commandant O'Cottereau.

        static line
C'était une sorte de sangle plate de quelques mètres de longueur fixée d'un côté de l'extracteur du parachute dorsal en usage dans l'armée britannique et qui de l'autre, grâce à un clip mis en œuvre par le parachutiste au moment de la préparation pour le saut, pouvait librement coulisser sur un câble métallique extrêmement solide courant d'un bout à l'autre de la carlingue.
Elle avait pour objet d'assurer l'ouverture automatique du parachute indispensable pour les sauts à basse altitude (100 à 200 mètres) exécutés de plus par des hommes lourdement chargés et encombrés par tout ce qu'ils transportaient (armes, munitions, explosifs, rations, équipements divers). Au début du saut, elle se tendait rapidement sous le poids assurant ainsi la sortie de l'extracteur qui tirant le parachute à l'extérieur de son sac permettait ainsi à la coupole de s'ouvrir plus sûrement. Puis, sous l'effet de l'énergie cinétique engendrée par le poids du parachutiste tombant en chute libre, la corde se rompait dans sa partie la plus faible à la hauteur de l'extracteur permettant ainsi de libérer la corolle donc, au parachute libéré de commencer à remplir son office.

        stirling (ville)
Ville écossaise située dans les low-lands sur la rivière Forth.

        stirling (avion)
Gros appareil de bombardement de la R.A.F., quadrimoteur utilisé également pour le saut des parachutistes grâce à une très grande trappe située sur le plancher de la carlingue et par laquelle on pouvait passer des Jeeps.

        stirling Davids
Officier britannique qui eut l'idée en 1941 de créer les S.A.S. destinés initialement selon lui à attaquer les troupes allemandes et italiennes en Libye et surtout leurs aérodromes loin derrière leurs lignes en sautant en parachute. Il eut beaucoup de mal à imposer son projet au Commandement britannique en Égypte qui, après beaucoup d'hésitation, donna son feu vert. David Stirling recruta aussitôt des volontaires dans la 8ème armée britannique mais aussi parmi les F.F.L. qui y combattaient. Le transport en parachute et surtout le retour des combattants à pieds dans leurs lignes en parcourant des centaines de kilomètres dans un désert hostile et bourré de troupes ennemies se révéla immédiatement irréaliste et les S.A.S. furent contraints d'utiliser des jeeps fortement armées pour mener leurs actions qui furent couronnées de suces puisqu'ils réussirent à incendier et détruire des centaines d'appareils parqués sur les aérodromes ennemis.
La petite unité  initiale forte de ses succès s'étoffa très rapidement et donna plus tard naissance à une brigade composée initialement de deux régiments britanniques et d'une compagnie des F.F.L. puis, mais entre temps David Sterling avait été fait prisonnier par les Allemands en Tunisie, deux régiments français ainsi qu'une compagnie belge et un détachement norvégien la rejoignirent.

        stuka (Sturn Kampf
 Apparat)

Appareil de bombardement en piqué de l'armée allemande particulièrement efficace et meurtrier.





        subway
Métro Londonien.

        surveillance du territoire

Division de la police française plus spécialement chargée à l'époque de démasquer les espions et de traquer les responsables de ce qu'on appelait à l'époque des menées antinationales et les agents gaullistes.

        swings
Balancement des parachutes d'avant en arrière et d'arrière en avant qu'il fallait rapidement stopper en tirant notamment sur les suepentes avant de façon à éviter des accidents corporels graves à l'atterrissage.

T



        tables  de tir
Permettaient en fonction du vent, de la distance, du type de projectile employé, d'effectuer rapidement les calculs de trajectoire indispensables pour donner les ordres de réglages adéquats aux servants d'une pièce d'artillerie de façon à atteindre un objectif donné.

        tarmac
Piste goudronnée de dégagement et de parking  des avions sur un aérodrome.

        tir d'efficacité
Tir au but sur un objectif d'une pièce d'artillerie exécuté après le tir de réglage.

        tombeau de scipion
Construction de l'époque romaine dominant Sétif au Nord et considérée à tort comme le tombeau de Scipion l'Africain.


        tommy gun
Pistolet mitrailleur de l'armée américaine un peu lourd mais terriblement efficace. Les parachutistes pouvaient s'ils le désiraient posséder cette arme avec une crosse pliante pour pouvoir la placer plus facilement dans le leg-bag.

        transit camp
Camp de passage de l'armée britannique permettant aux soldats isolés qui, en particulier  transitaient, d'obtenir tout ce qui était nécessaire à leur vie matérielle.

        T.P.
Travaux publics.

        tripoli
Capitale de la Libye sous l'occupation italienne. C'était une jolie ville avec une partie extrêmement moderne et agréable ainsi qu'une autre qui ressemblait un peu à la casbah d'Alger et était en principe interdite (out of bonds) aux troupes britanniques.

        trousse d'évasion
Chaque S.A.S. partant en opération en recevait une. Elle était en principe destinée à leur faciliter une évasion éventuelle s'ils étaient faits prisonniers par l'ennemi et leur permettre ensuite de ne pas être repris en raison notamment de leur aspect physique (sales, mal rasés etc…) fonction de la nécessité ou ils se seraient trouvés de vivre dans des conditions difficiles. La trousse comprenait une petite lame de scie à métaux de très grande qualité qu'on pouvait coudre dans la doublure du battle dress, un faux bouton en réalité une excellente boussole destiné à être lui aussi cousu à la place d'un vrai bouton du battle dress, une lame de rasoir spéciale ainsi qu'un petit rasoir et du savon pour pouvoir garder un aspect physique présentable, une ligne de nylon et un hameçon pour pêcher de façon à se nourrir, une écharpe en soie reprenant le détail d'une carte géographique de la région de parachutage pour permettre de se diriger.
        twists
Enroulement des suspentes du parachute sur elles-même qui, sous le poids du parachute se déroulaient puis s'enroulaient en sens inverse etc… Il fallait s'en dégager le plus vite possible par de grands coups de ciseaux donnés avec les jambes dans le sens inverse de l'enroulement ou déroulement de façon à stabiliser le corps dans l'air et éviter un atterrissage toujours extrêmement difficile et dangereux dans ces conditions.



U


        UNITES TERRITORIALES
Constituées de réservistes et comportant 250 hommes environ elles assuraient, de jour comme de nuit, la défense statique de points sensibles (station de pompage d'eau, transformateurs d'électricité, grands moulins etc…) déchargeant ainsi l'armée active de taches importantes nécessitant des effectifs nombreux. Les postes des U.T. ont souvent été attaqués par les fellaghas mais ont réussi chaque fois à mettre en déroute leurs assaillants.
Chargées également de missions de maintien de l'ordre dans les agglomérations, elles patrouillaient en ville et réussirent souvent à empêcher des attentats grâce à leur parfaite connaissance du milieu urbain dans lequel elles agissaient. Au moment du 13 mai 1958, tout au moins à Sétif, elles ont, dans une situation quasi révolutionnaire, contribué puissamment à empêcher les désordres et maintenu la paix civile.

        unalba (Union algérienne du Bâtiment et des Travaux Publics.

Fédération de tous les syndicats professionnels patronaux du bâtiment et des travaux publics réunissant les entrepreneurs de ces professions à l'échelon départemental algérien. Elle joua un rôle important dans leur organisation professionnelle en Algérie et contribua puissamment au succès du plan de Constantine. Elle était dirigée par un homme éminent, le président Forestier, assisté d'un conseil d'administration ou se trouvait représentés l'ensemble de la profession qui lui-même désignait un comité exécutif chargé d'aider au jour le jour le président dans sa lourde tache.

V – W


        waafs (Women auxiliary air force service)

Ensemble des auxiliaires féminines de la R.A.F. chargées de très nombreuses missions (pliage des parachutes, service d'intendance, sale des opérations aériennes, contacts avec les pilotes en vol, convoyage d'avions depuis les U.S.A. jusqu'aux aérodromes militaires en Angleterre etc…).

        war establishment
Dotation réglementaire des unités en opération (matériel, armes, munitions, vivres, essence, équipements de toutes natures, véhicules etc…)

        wehrmacht
Armée de terre allemande.

        welfare
Service chargé du bien être du soldat dans l'armée britannique.

        willaya
Division territoriale militaire de l'Algérie mise en place par le F.L.N. (il y en avait six)

X  - Y – Z


        ZOUARA
Petite agglomération de Tripolitaine située à quelques kilomètres à l'Est de la capitale Tripoli dans le désert mais non loin de la méditerranée et ou se trouvait stationnée la 1ère D.F.L..